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Fée TAGADA
Fée TAGADA
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15 novembre 2007

J'TAIME PAS, J'tai jamais aimé. Non mais REGARDE MOI. J'ai une tête a t'AIMER?

Je n'oublierai jamais ce sentiment horrible qui me bouffait le corps ce matin-la. Quand je ne pouvais plus supporter ce que je voyais. Mes yeux remplis de larmes brulantes, mon corps secoué de sanglot sur le lit sale, les ongles enfoncés profond dans ma peau, a en laisser des marques. Tout devenait incontrollable ; les voix dans le salon, les rires, le temps qui s'écoulait trop lentement et la douleur qui envahissait chaque muscle dans mon corps. J'aurai voulu crever sur ce lit. J'ignore ce qui fait que pour une fois, j'en ai quelque chose a foutre. Ces images reviennent sans cesse dans ma tete a me rendre dingue. Elles surgissent a l'imprévu et je ne peux m'empecher de chialer violemment. Je me sens vulnérable et fragile, sous l'emprise d'émotions inconnues que je ne comprends pas et sous l'effet d'un phénomene que je reste incapable de justifier. Je ne peux plus dormir parce que tout me revient en tête et me rend malade.
Tout prend une proportion absurde. Nous n'avons rien vécu. Nous avons tout vécu. J'ai cru voir dans tes yeux, une intensité, et dissimulé sous quelques mots, tout ce que je voulais entendre. Je ne sais pas si c'est les drogues, ou l'amour désabusé, mais je me sens mal. Au fond de moi, c'est une évidence que je ne peux renier. Ce ne sont que des dilemmes qui me menent a des fins impassibles. Tu ne peux t'empecher d'être toi, d'être ce que tu as toujours été. C'est le même cinéma, le scénario identique qui tourne en boucle, la pauvre histoire similaire, la vieille rengaine. Je te vois baiser a droite a gauche, l'une et l'autre. Tu t'écroules meme dans ta merde. T'as même pas mal quand ta sale gueule frappe le sol, quand les gens te poussent. T'es ridicule, t'es grotesque, j'ai meme pitié de toi dans ton état misérable de mec qui fous la merde. Puis tu finis par t'asseoir, ta tête entre tes deux mains, cet air désespéré que je connais si bien, que tu portes sur tes yeux auquels je ne peux resister, cet air de misere. Je creve d'envie de te dire, mais tes remords, tu les merites bien, pauvre con. Mais tu souffres, tu souffres et quand tu l'avoues , ca me fait saigner. Tu brules mon cœur avec tes paroles, tes paroles souffrantes, minaudant tes blessures qui me touchent, moi aussi. J'tiens a toi, j'veux pas te perdre, mais qu'est ce que tu me fais chier, bordel. Tu fous ta vie en l'air, encore plus que c'quelle est. C'est clair, des choses nous tombent dessus sans qu'on le voit, sans qu'on le veuilles..mais n'agrave pas les choses, putain, limite tu le fais expres, quoi. Tu veux tout controller, tout maitriser alors qu'au fond tu sais que t'es perdu. T'es aneanti, mais tu testes, tu joues , ca t'amuses. Ca te calme. Mais pour nos moments de bohneur, j'ferais n'importe quoi, crois moi. Des fois aussi, tu m'énerves, tu m'fais enrager, tu blesses mon coeur au point de défoncer chaque bout d'attention que j'ai pour toi, ne crois pas que j'te pardonne, ce ne sera jamais le cas. Mais j'te comprends. J'comprend ta souffrance, tes blagues qui déteignent ta douleur. Tes conneries qui veulent maintenant tout dire. Mais tu continues, tu me parles mal, tu me traites comme une chienne. Tu joues. T'aimes ca, hien ? Pas moi. On peut etre deux contre ca, merde...Ouvre les yeux, j'suis la pour toi, on a tout les deux fais des conneries, mais c'est fini, pour moi du moins. Puis y a des fois, j'tignores. La tu reviens, tu te dis « putain, qu'est-ce quelle fout ? » Eh ouais mon gars, t'es pas le seul a t'amuser. Et tu m'dis ces mots si doux, si gentils qui font du bien. Sinceres ou pas, tu sais les dire, tu le sais, ca oui. Au fond t'es genial, adorable et tout. Mais tu peux pas t'empecher d'etre comme ca, de faire du mal, tout ca pour toi. J'pourrais te dire « sale egoiste, ouvre les yeux et matte ta merde quoi ! » Mais t'as assez de problemes comme ca, j'veux rien compliquer, mais des moments qu'est ce que j'reve de te balancer sa a ta gueule de con, mesquin et tout. J'tai cru, ouais. J'tai peut etre un peu trop cru, justement. Tu m'as decue, on s'est reparlés. Bon, on en est la . T'es un ami, j'tiens a toi & la vie continue...

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